Le bonheur retombe toujours sur ses pattes – Laure Allard-D’Adesky

Le bonheur retombe toujours sur ses pattes – Laure Allard-D’Adesky

Le bonheur retombe toujours sur ses pattes ! - Littérature ...

Résumé officiel :

Anaïs a 30 ans, un boulot qu’elle adore et une bande de copines géniales. Tout pour être heureuse ? Presque ! Car Anaïs est une véritable catastrophe ambulante : non seulement elle est maladroite, mais les problèmes surgissent partout où elle passe.
Elle va au restau ? L’alarme incendie se déclenche et arrose tout le monde. Elle arrive au travail ? Une panne de réseau paralyse plusieurs jours l’entreprise. Alors, jouer au loto, forcément, elle ne l’a jamais envisagé ! Pourtant, un ticket gagnant risque de changer sa vie à tout jamais… pour le meilleur ou pour le pire ?

Mon avis :

Petit roman contemporain, feel good et qui se lit assez rapidement. L’écriture est fluide et agréable. Les personnages ? Assez clichés, mais honnêtement, ce n’est pas gênant. On sait dès le début quels types de personnages prendront place, et ce n’est donc pas une déception. Ça n’empêche même pas l’histoire de surprendre le lecteur de temps en temps.

C’est un bon moment à passer, c’est le genre de bouquin que je décris comme « sympas ». Non, les personnages ne sont pas approfondis, les scènes n’ont pas toutes un sens profond qui se révèlera pas la suite. Mais après tout ce n’est pas ce qu’on lui demande à ce livre. À lire quand vous n’avez pas d’inspiration, pour vous vider l’esprit ou pour passer tout simplement une bonne après midi.

Jamais deux sans toi – Jojo Moyes

Jamais deux sans toi – Jojo Moyes

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Résumé officiel :

La vie de Jess est un désastre. Son mari a disparu de la circulation, son fils revient du collège couvert de bleus, et elle n’a pas les moyens de payer à sa fille, petit génie des maths, l’école prestigieuse qui la promettrait à un brillant avenir. Alors qu’elle finit par se faire à l’idée que sa vie n’est qu’une somme de galères, la chance lui sourit enfin.

La chance, ou plutôt le millionnaire dont Jess entretient la maison de campagne. Accusé de délit d’initié, Ed est en mauvaise posture : il risque d’être ruiné et envoyé en prison si son procès tourne mal. Soucieux de s’acheter une conduite, il se propose de venir en aide à Jess. Que va donner l’addition de leurs petits et grands désastres individuels?

Une histoire d’amour aussi bouleversante qu’inattendue mettant en scène la rencontre improbable de deux êtres en perdition.

Mon avis :

Jojo Moyes est l’auteure de « Avant toi » (adapté en film sous le titre « Moi avant toi », que j’ai vraiment moyennement appréciée). Je ne le savais pas quand j’ai commencé ce livre, donc c’est sans a priori que j’ai débuter cette lecture, et ma foi je l’ai plutôt bien appréciée ! J’avais commencé une première fois sans accrocher, et j’ai recommencé un an plus tard, et cette fois ci c’était la bonne !

Cette histoire, c’est une petite parenthèse très agréable. C’est une respiration qui sent l’espoir dans des vies pas franchement facile. Et c’est reposant, ça réchauffe le cœur sans tomber dans des clichés romantiques.

Le personnage de Jess est vraiment bien, c’est une battante qui se débrouille pour élever ses enfants – enfants particuliers – dans des difficultés financières et une relation de couple sacrément moisie. Elle doit se rendre dans un autre Etat (m’en voulez pas, je suis pas très forte en géographie) pour faire passer un concours à sa fille. Elle va ainsi débuter un road trip rempli de galère, et embarquer avec elle Ed, un de ses employeurs, riche homme d’affaire aussi perdu qu’elle dans sa vie. Le voyage ne va pas être de tout repos.

Lecture chouette, que je recommande !

 

Un amour vintage – Isabel Wolff

Un amour vintage – Isabel Wolff

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Résumé officiel :

Phoebe Swift vient d’ouvrir une boutique de vêtements d’occasion à Blackheath. Pour surmonter sa tristesse due à la mort de sa meilleure amie, Emma, elle se réfugie dans son métier : rendre à ces merveilleuses pièces vintage leur splendeur passée et leur offrir une nouvelle vie. Quelle est l’histoire de ces vêtements vintage ? Quels secrets révéleraient-ils s’ils pouvaient parler ?

Un jour, Phoebe rencontre une vieille dame française, Thérèse, qui souhaite lui vendre quelques robes et costumes élégants. Parmi sa garde-robe, Phoebe découvre un manteau d’enfant bleu ciel, datant des années 1940. Dans un premier temps, Thérèse préfère garder le secret sur l’histoire de ce manteau, mais au fur et à mesure que les deux femmes deviennent amies, elle se confie à Phoebe. Phoebe écoute l’histoire du petit manteau bleu ciel sans se douter que celui-ci a un lien profond et intime avec sa propre vie…

Mon avis :

Un amour vintage, c’est une bonne tasse de thé qu’on boit un dimanche après midi. C’est chaud, c’est agréable et c’est réconfortant, comme un bon plaid tout doux, ou un petit câlin. Ça parle d’amitié, de culpabilité, et d’espoir. De comment se pardonner, et de comment avancer. C’est réaliste, c’est une petite tranche de vie, et c’est surtout très beau.

Pour tout vous avouer, je l’ai lu depuis un moment. Je ne me souviens plus si il y a de la romance dedans ou pas. Ça ne m’a pas marqué. Tout ce qui m’a marqué, c’est la sensation de « feel-good » que ce roman prodigue.

Le style de l’auteur est très agréable, la lecture passe vite. Et surtout, les descriptions font terriblement envie. Je n’ai jamais été très portée sur la mode ou sur les vêtements, mais la description de la narratrice sur les robes, les vestes, les tissus, les dentelles, les reflets et les couleurs est tellement belle que je pouvais m’imaginer parfaitement le tissus sous les doigts, me donnait envie d’aller voir, de m’y intéresser.

Très bonne lecture pour ma part, que recommande pour ceux qui veulent passer un bon moment et obtenir un peu de baume au cœur.

L’épopée du perroquet – Kerry Reichs

L’épopée du perroquet – Kerry Reichs

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Résumé officiel :

Cette fois, la coupe est pleine ! À 25 ans, Maeve est sur le point de craquer. Alors qu’elle vient de perdre son job, ses parents ont décidé de lui couper les vivres pour l’aider à se prendre en charge…
Ni une ni deux, Maeve, accompagnée de son perroquet Oliver, part refaire sa vie à Hollywood. Mais c’est compter sans le destin qui s’acharne. En pleine traversée des États-Unis, sa voiture rend l’âme au milieu de nulle part. Voici Maeve coincée avec son perroquet, loin des siens, loin de son rêve, dans une petite ville perdue du fin fond de l’Arizona. Petite ville perdue certes, mais qui recèle bien des charmes, comme Maeve ne tarde pas à le découvrir… Au point de renoncer à rejoindre la mythique Hollywood ?

Mon avis :

Si le nom Reichs vous dit quelque chose, c’est peut être que vous pensez à sa mère, Katy Reichs, pilier dans la littérature policière aux États-Unis. Personnellement je n’avais jamais lu ni de Katy, ni de Kery Reichs, l’ardoise était donc vide, et je ne connaissais rien du style. Et bien sachez, qu’il ne m’a pas déçu !

L’épopée du perroquet, c’est l’histoire d’une jeune fille qui n’a eu que l’habitude de survivre et qui n’a donc pas appris à « vivre » réellement, à devenir une personne vivante. On va donc la suivre dans un road trip à travers les Etats-Unis, qui ne se passe absolument pas comme prévu. L’écriture est vraiment agréable, les personnages vraiment sympas, complexe, et pas stéréotypés. L’histoire est étonnante, pleine de rebondissement, et reste dans une ambiance mignonne et feel good. Je n’ai pas envie de développer plus dessus pour ne pas spoiler, mais moi j’ai aimé. Non, ça ne va pas révolutionner ma vie et la vision des choses, mais oui ce bouquin je l’ai dévoré, et j’ai passé un super bon moment, un peu comme quand tu bois une super bonne tisane ou quand ton chéri te fait un massage. C’est agréable A.F. 🙂

Attachement – Rainbow Rowell

Attachement – Rainbow Rowell

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Résumé officiel :

Lincoln, gentil geek aux faux airs d’Harrison Ford, travaille dans une entreprise où son rôle consiste à contrôler les e-mails des employés. C’est ainsi qu’il parcourt les échanges de Jennifer et Beth, deux copines aussi impayables qu’attachantes. Sans même l’avoir vue, Lincoln va tomber amoureux de Beth. Mais comment lui déclarer sa flamme sans passer pour un fou ? Surtout que la jeune femme semble avoir un faible pour un « inconnu » qui travaille dans le même immeuble .

Mon avis :

Rainbow Rowell est une valeur sûre en matière d’écriture, le style est toujours fluide, agréable à lire, et ses romans se lisent vite et bien. Aucune surprise de ce côté là, les lectures de cette auteure sont toujours plutôt un moment plaisant.

Cependant, au niveau de cet ouvrage, j’avoue avoir été / être encore mitigée notamment sur son scénario. Mention spéciale à la traduction un peu ratée du titre : en effet « Attachment » en anglais, ça signifie aussi « pièce-jointe », la pièce-jointe des mails. Rapport à l’histoire. Ça faisait un bon jeu de mot. Du coup en français, « Attachement », ça fait un peu anglicisme, ou vieillot, ou ça fait penser à « attouchement » (non ? il n’y a que moi ?). C’est dommage.

Au niveau des personnages, nous retrouvons d’un côté Lincoln, un jeune homme un peu introverti, un peu geek (rien de bien inquiétant, ne vous inquiétez pas, le personnage reste beau gosse et gentil, le stéréotype du geek dans les œuvres de fiction américain, ou autre reste sauf, ouf!). De l’autre côté, nous avons deux jeunes femmes, Jennifer et Beth, collègues de travail, amies, et femme. En fait oui, on n’en sait pas vraiment plus sur ces deux personnages. Elles ne sont pas méchantes, mais pas non plus très interessantes. Soit, le personnage qu’on suivra ça sera donc Lincoln.

Sauf que là encore, la romance (désolée pour le petit spoil, mais bon tous les ouvrages de Rainbow Rowell que j’ai lu pour l’instant sont de la romance, alors il fallait un petit peu s’y attendre) ben n’est pas vraiment originale. Un mec timide, qui travaille dans le service informatique, tombe amoureux de la nana de la communication (ou régie pub, ou j’en sais rien, un boulot de nana quoi) via mail. Et ça va bien se finir. Vous voyez ou je veux en venir ? Un peu trop facile, même beaucoup trop facile. C’est dommage, l’histoire est jolie en soi, mas vraiment très clichée, alors que l’auteure a su nous démontrer une imagination un peu plus développée dans d’autres ouvrages. Sans compter le petit malaise que j’ai ressenti en fin de lecture, en me demandant si de mon point de vue ce n’était pas plus du voyeurisme/harcèlement bien creepy qu’une véritable romance mignonne.

Donc mon avis: oui Rainbow Rowell, c’est toujours une bonne idée et une bonne lecture. Mais non, c’était pas fou-fou du tout.

À un fil – Rainbow Rowell

À un fil – Rainbow Rowell

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Résumé officiel :

Georgie est au trente-sixième dessous : cela faisait des années que son mariage battait de l’aile, mais cette fois, c’est la fin. Alors que son mari est parti passer Noël avec ses enfants dans le Nebraska, elle reste seule à Los Angeles, car elle a pris la fâcheuse habitude de faire passer sa carrière avant sa famille. C’est alors qu’elle tombe sur un vieux téléphone jaune à cadran rotatif. Contre toute attente, cette antiquité va lui permettre de faire un bond de quinze ans en arrière et de communiquer avec Neal dans le passé. N’est-ce pas l’occasion rêvée pour résoudre leurs désaccords et retomber amoureux comme au premier jour ?

Mon avis :

Lecture mitigée pour ma part, malheureusement malgré un style fluide et agréable (Rainbow Rowell, ça reste une très bonne auteure) je n’ai pas du tout accroché à l’histoire.

Le personnage principale est un peu un stéréotype de la femme qui fait passer son boulot avant le reste, mais qui pourtant donne l’impression de subir tout ça plus qu’elle ne le choisit. Elle ne passe pas Noël avec ses enfants, mais en même temps elle n’a pas le choix, mais en même temps elle regrette, mais en même temps elle ne fait rien pour arranger les choses, mouais.

Le personnage du mari est un homme gentil mais mystérieux, qui ne communique que très peu, et qui fait les choses sans jamais se plaindre (nan mais pitié, arrêtez avec ces hommes mystérieux qui ne font jamais rien d’expressifs).

Le collègue de Georgie coureur de jupons, la mère cougar qui est avec un bonhomme de l’âge de sa fille, etc. Aucune originalité ni dans les personnages, ni dans le scénario.

Il se lit bien, mais je pense qu’il s’oubliera tout aussi rapidement.

Demain est un autre jour – Lori Nelson Spielman

Demain est un autre jour – Lori Nelson Spielman

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Résumé officiel :

À la mort de sa mère, Brett Bohlinger pense qu elle va tout naturellement hériter de l’empire de cosmétique familial dans lequel elle travaille. Mais, à sa grande surprise, le testament maternel confie les rênes de la société à sa belle sœur. Et pour tout héritage, Brett ne reçoit qu’un vieux papier jauni et chiffonné, récupéré en secret par sa mère dans sa poubelle, vingt ans plus tôt : la liste des choses qu elle voulait vivre, rédigée lorsqu’elle avait 14 ans. Ainsi, elle n’a pas été oubliée par le testament, mais rien ne lui reviendra si, au bout d’un an, elle n’a pas accompli ses rêves d’adolescence.
Le problème, c’est que la Brett d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec la jeune fille de l’époque, et que ses rêves d’adulte sont bien différents. Enseigner ? Elle n’a aucune envie d’abandonner son salaire confortable et ses stock options pour aller batailler avec des enfants rebelles dans une salle de classe. Avoir un bébé ? Cela fait longtemps qu’elle y a renoncé, et de toute façons Andrew, son petit ami avocat, n’en veut pas. Entamer une vraie relation avec un père trop distant ? Les circonstances ne s’y prêtent guère. Tomber amoureuse ? C’est déjà fait, grâce à Andrew, à moins que….
Malgré tout, Brett va devoir quitter sa cage dorée pour tenter de relever le défi. Et elle est bien loin d’imaginer ce qui l’attend.

Mon avis :

Petite lecture rapide entre deux thrillers / roman un peu lourd. Je ne m’attendais donc pas à grand chose, et à vrai dire je n’avais pas besoin de grand chose non plus. C’est un petit roman qui se lit très rapidement, qui est agréable au niveau du style, mais qui ne sort pas du tout de l’ordinaire au niveau du scénario : une personnage principale un peu psycho-rigide, de qui la mère décède. Pour accéder à son (gros) héritage, elle doit réaliser la bucket list qu’elle avait écrite étant ado.

Elle va donc repartir, avec grande réticence à la conquête de ses rêves d’ados, aidée par le jeune notaire de sa mère. C’est sympas et c’est détendant. Je conseille donc cette lecture si vous êtes dans une telle optique.

Le petit gros plus : le traitement de la romance ici, qui Oh Mon Dieu pour une fois n’est pas bateau  ni prévisible. C’est vraiment chouette d’avoir des relations humaines autre que « coup de foudre » ou « rien ne va se passer », surtout chez un personnage principal féminin un peu paumé. On évite l’homme qui débarque et qui vient tout ranger dans vie un peu en bazar de la jeune nenette, et pour une fois on la laisse se débrouiller.

Fendre l’armure – Anna Gavalda

Fendre l’armure – Anna Gavalda

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Résumé officiel :

On me demande d’écrire quelques mots pour présenter mon nouveau livre aux libraires et aux critiques et, comme à chaque fois, ce sont ces quelques mots qui sont les plus difficiles à trouver. Je pourrais dire que c’est un recueil de nouvelles, que ce sont des histoires, qu’il y en a sept en tout et qu’elles commencent toutes à la première personne du singulier mais je ne le vois pas ainsi. Pour moi, ce ne sont pas des histoires et encore moins des personnages, ce sont des gens. De vrais gens. Pardon, de vraies gens. C’est une faute que j’avais laissée dans mon manuscrit, « la vraie vie des vrais gens », avant que Camille Cazaubon, la fée du Dilettante, ne me corrige : l’adjectif placé immédiatement avant ce nom se met au féminin. Quelles gens ? Certaines gens. De bonnes gens. Cette règle apprise, je suis allée rechercher tous mes « gens » pour vérifier que tous s’accordaient bien et j’ai réalisé que c’était l’un des mots qui comptait le plus grand nombre d’occurrences. Il y a beaucoup de « gens » dans ce nouveau livre qui ne parle que de solitude. Il y a Ludmila, il y a Paul, il y a Jean (!) et les autres n’ont pas de nom. Ils disent simplement « je ». Presque tous parlent dans la nuit, pendant la nuit, et à un moment de leur vie où ils ne différencient plus très bien la nuit du jour justement. Ils parlent pour essayer d’y voir clair, ils se dévoilent, ils se confient, ils fendent l’armure. Tous n’y parviennent pas mais de les regarder essayer, déjà, cela m’a émue. C’est prétentieux de parler de ses propres personnages en avouant qu’ils vous ont émue mais je vous le répète : pour moi ce sont pas des personnages, ce sont des gens, de réelles gens, de nouvelles gens et c’est eux que je vous confie aujourd’hui. (A.G.)

Mon avis :

Recueil de nouvelles d’Anna Gavalda. Alors, avis assez mitigé, compliqué à rédiger.

Tout d’abord sachez que j’aime bien les écrits d’Anna Gavalda en temps normal, donc quand je prends un de ces livres, j’ai toujours a priori des attentes positives.

Pour moi ce livre, c’est une écriture forcées de choses qui se veulent réalistes : des histoires ni belles, ni magiques mais réalistes. Des façons de penser et de parler, ni poétiques ni travaillées mais réalistes. Et pour moi cette recherche du côté réaliste, a un effet inverse : rien ne semble spontané. L’argot employé, les tournures de phrases dans les pensées, tout se veut tellement « normal » et « petite gens » que ça ne rend pas du tout naturel.

Au niveau des nouvelles, je crois qu’une seule ne m’a vraiment touchée. Une seule que j’ai trouvée vraiment belle, émouvante sans être forcément triste et surtout naturelle, celle du petit garçon et des cartes Pokémon. Pour le reste, c’est toujours lourd, tous les personnages sont tristes, brisés, désabusés, malheureux, bref, la vraie vie pour A.G. c’est une vie naze. C’est long (surtout la nouvelle des voisins de pallier fan de chaussure), et je n’arrive pas du tout à accrocher.

Pour moi, mis à part la nouvelle du « Joe Pesci de six ans et demi », c’est une lecture que je n’ai pas appréciée.

Une fois dans ma vie – Gilles Legardinier

Une fois dans ma vie – Gilles Legardinier

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Résumé officiel :

Trois femmes, trois âges, trois amies que les hasards de la vie et les épreuves ont rapprochées dans un lieu comme aucun autre.
Trois façons d’aimer, dont aucune ne semble conduire au bonheur.
Séparément, elles sont perdues. Ensemble, elles ont une chance.
Au milieu des hommes, cramponnées à leurs espoirs face aux coups du sort, avec tous les moyens et l’imagination débordante dont elles disposent, elles vont tenter le tout pour le tout.
Personne ne dit que ça ne fera pas de dégâts…

Mon avis :

Le retour de Gilles Legardinier ! Sachez tout d’abord, comme je l’ai peut être déjà dit, que moi j’aime beaucoup cet auteur, donc je pars dans cette lecture avec un a priori plutôt positif. Ensuite, sachez que cet auteur pour moi produit deux styles de livres : soit des livres plutôt contemporains, qui traitent des gens, des relations entre eux, d’amour sous toutes ces formes, de psychologies et de destins  (mon préféré restera « Ca ne peut pas rater », que je vous conseille vivement), soit des livres plutôt aventure/policier, avec enquêtes, retournements fous et danger. Même si j’aime les deux genres, sachez que j’ai une petite préférences pour les romans policier. Pas de chance, celui ci (« Une fois dans ma vie ») c’est du contemporain.

Nous retrouvons donc au plein cœur d’un théâtre, où nous suivons les aventures d’une troupe prête à tout pour le sauver. La personnage principale, Eugénie, est une sexagénaire gardienne du théâtre, qui y vit avec son mari Victor, et qui traverse dans sa vie un petit coup de mou au moral. Elle va donc essayer de redonner sens à ce qui pour elle n’en n’a plus. Nous suivons également Céline, une couturière avec une vie sentimentale catastrophique et un fils à élever, Juliette, une danseuse énergique coureuse de jupons (j’espère que vous avez la blague), mais également Norbert, le régisseur et son mannequin multifonction, Laura, la nouvelle ouvreuse, Loïc le garagiste, etc.. Une belle troupe tout à fait attachante, et pour ça j’ai beaucoup aimé ce livre : tous ces personnages sont à la fois fous, à la fois banaux, à la fois réalistes.

Cependant, il y a beaucoup de passage « philosophique » où le sens de la vie est questionné, où les personnages vont plonger au fond d’eux même, de leur relation avec les gens, du sens même du théâtre, de ces illusions de la vie qu’on aurait voulu mener. Normalement, j’aime beaucoup mais là, je vous avoue que j’ai lu en biais certains passages. Je ne sais pas si c’était parce que c’était trop long, ou parce que je n’étais pas dans l’esprit (cela peut arriver), mais je n’avais pas envie de réfléchir aussi longuement à tout ça. Pour moi, dans ce genre de réflexion, je trouve qu’on balaie un peu une grande partie du monde qui n’ont pas le luxe de tout arrêter pour se poser ces questions qui paraissent existentielles et futiles à la fois. Car comment se lasser de la vie et s’ennuyer lorsque toute votre journée est un combat pour survivre et faire survivre les siens ? Ce côté un peu « bourgeois » de la réflexion ne m’a pas énormément emballé, mais heureusement, les drôles de péripéties fermières (vous aurez la référence après lecture promis) et les personnages vraiment farfelus m’ont tout de même fait apprécié cette lecture !

La série Villa Rose (tome 1, 2 et 3) – Debbie Macomber (sans spoiler)

La série Villa Rose (tome 1, 2 et 3) – Debbie Macomber (sans spoiler)

Tome 1 – La maison d’hôte

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Résumé officiel :

Après la mort tragique de son mari, Jo Marie décide de changer de vie, et reprend une maison d’hôtes dans la petite ville de Cedar Cove : la Villa Rose. Sa première cliente, Abby, a survécu à un accident de voiture, dans sa meilleure amie a trouvé la mort. Elle n’a jamais eu le cœur à retourner dans la ville où elle est née, jusqu’à ce jour, dix ans après l’accident. Josh, le second client, doit prendre en charge son beau-père, un vieil homme à présent, avec qui il ne s’est jamais entendu. Derrière les portes de la jolie maison d’hôtes, ces personnages inoubliables trouveront l’amour, le pardon et la possibilité d’un nouveau départ.

Mon avis :

C’est la première fois que je lis un livre de Debbie Macomber, et on me l’avait conseillé comme un livre facile à lire et agréable. Une histoire pour se changer les idées, et à vrai dire il a très bien rempli son rôle.

Le résumé est assez complet au niveau de l’histoire donc ça ne sert à rien de vous  la raconter encore une fois. La narration jongle entre les trois personnages, Jo Marie, l’hôte, et les deux clients Abby et Josh. Nous allons ainsi bien suivre le raisonnement et les émotions de chacun qui n’évoluent pas vraiment ensemble mais bien en parallèle les uns des autres. Il y a peu d’interactions entre les différents personnages, mais pourtant ils partagent tous ce sentiment de porter un fardeau, de traîner derrière eux une valise pleines de regrets. Ils vont donc devoir crever l’abcès et régler ce qui doit être réglé.

L’histoire n’est pas pleine de profondeur et de réflexion, mais elle offre une vision des gens et des relations humaines qui est différente, et on s’y plonge avec facilité. Le style de Debbie Macomber est très agréable, et c’est donc une lecture qui m’a plutôt plu.

Tome 2 – Un printemps à la Villa Rose

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Résumé officiel :

Installée depuis peu à Cedar Cove, Jo Marie commence à s’y sentir chez elle. Avec l’arrivée du printemps, sa maison d’hôtes – la Villa Rose – affiche complet. Kent et Julie ont décidé d’y célébrer leurs noces d’or – le seul problème, c’est que leur couple paraît au bord de l’explosion. Leur petite-fille, Annie, joue les arbitres. Femme d’affaires, Mary Smith a connu les plus grands succès dans sa carrière. Désormais atteinte d’une grave maladie, elle ne peut plus échapper à un douloureux regret. Près de dix-neuf ans plus tôt, elle a rompu avec son seul véritable amour, et revient à Cedar Cove pour obtenir son pardon. Et puis, il y a Mark, l’homme à tout faire, dont Jo Marie commence à apprécier la compagnie… Dans ce nouveau roman, bonheur et compassion sont au rendez-vous pour Jo Marie, Annie et Mary, alors qu’elles se réconcilient avec leur passé et se tournent résolument vers l’avenir.

Mon avis :

C’est avec beaucoup d’entrain que j’ai démarré ce second tome : j’avais envie de me changer les idées et d’entrer dans une lecture « facile » (c’est-à-dire qui ne me demanderait pas trop de réflexion et dans laquelle je me laisserai glisser sans trop me poser de question).  J’y ai donc retrouvé Jo Marie et ses clients, avec Mary d’un côté, et de l’autre côté une famille composée des grands-parents Kent et Julie, de leur voisin, Oliver et de leur petite fille Annie.

Si le premier livre se concentre sur la thématique des regrets et des affaires à régler, celui ci est plutôt sur les amours perdus. Si l’écriture est toujours aussi agréable, malheureusement pour moi l’intrigue et sans aucune suspens, et on devine déjà dans les vingt premières pages comment tout va se terminer. Les coïncidences sont pour moi un peu trop forte, et il y a comme une idée de destin si irréaliste que la narration en devient trop superficielle.

Du côté de l’hôte Marie Jo, l’histoire n’avance malheureusement pas. Si on ne savait pas grand chose d’elle avant (mise à part qu’elle était veuve), on n’en sait toujours rien de plus maintenant. C’est toujours bien de croiser les points de vue des différents personnages, mais alors que pour tout le monde leur vie change en l’espace d’un week-end, pour la principale protagoniste absolument rien ne se passe dans sa vie. Cette lecture a été une petite déception pour ma part, même si elle n’a pas été désagréable, je n’en garde pas un souvenir extraordinaire.

Tome 3 – Une lettre en été

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Résumé officiel :

L’été est une saison haute pour la maison d’hôtes de Jo Marie. Mark et elle ont passé beaucoup de temps ensemble pour aménager ce lieu paradisiaque, et il est temps d’accueillir de nouveaux visiteurs. Ellie Reynolds a 23 ans et arrive à Cedar Cove pour rencontrer Tom, un homme avec qui elle correspond depuis des mois sur Internet. Maggie et Roy Porter sont là pour leurs premières vacances sans les enfants. Ils espèrent retrouver la flamme de leur amour, mais Maggie a un dernier secret à lui avouer… Pour chacun d’eux, ce sera le moment de mettre son coeur à jour – et de prendre la plume –, révélant ainsi le courage qu’il faut pour être vulnérable, tolérant et ouvert à l’amour.

Mon avis :

Pour tout vous avouer, j’ai lu ce troisième tome directement après avoir fini le deuxième, et je l’ai lu d’une traite en deux heures et demi. Comme vous pouvez l’imaginer, le style de l’auteure est toujours aussi agréable, puisque ma lecture s’est fait très rapidement. On ne s’ennuie pas, et on a toujours envie d’avancer. C’est d’ailleurs la frustration qui restait de la fin du tome deux qui m’a poussé à lire tout de suite le tome trois.

Du point de vue de la narration, ce livre est pour moi une petite catastrophe. L’histoire des deux clients (la jeune Ellie qui vient pour rencontrer Tom et le couple Maggie et Roy) est de plus invraisemblable, tirant vers le simpliste. La psychologie des personnages n’est pas du tout représentative, et les réactions sont à mon goût beaucoup trop idéalisées. Encore une fois, j’ai deviné la fin très tôt, et elle était beaucoup trop irréaliste.

C’est pour moi une grosse déception vis à vis des personnages et de leur histoire, alors que le premier tome m’avait enchanté. Si vous vous poser la question, nous n’en savons toujours pas plus sur les personnages principaux de Jo Marie et de Mark, et l’auteure essaie juste de monter un suspens dans les deux dernières pages.

Je pense donc m’arrêter ici pour la lecture de la série de la Villa Rose (je sais qu’il y a déjà un tome 4 et 5 qui sont sortis mais n’ont pas encore été traduits, et ne sais pas si il y aura encore des autres tomes), qui m’avait pourtant bien plu à ses débuts, mais qui au fil des tomes devient trop simpliste pour moi et trop long sur le développement de l’histoire du personnage principal.